La FCGA (Fédération des Centres de Gestions Agréés) lève le voile sur les relations entre les TPE et les banques. Et les résultats sont surprenants quand on connait le climat de crise actuel.

Plus de 2 entrepreneurs interrogés sur 3 (68,4%) qualifient leur relation avec leur partenaire financier de « très satisfaisante » ou « satisfaisante ». Un chiffre sensiblement meilleur par rapport à la dernière étude de la FCGA menée en 2010 (64,3%). 71% des entrepreneurs affirment même que la mauvaise conjoncture n’a pas altéré la qualité de leur relation avec leur banque. Là cette fois, c’est 6 points de moins en 3 ans. La persistance de la crise économique et son impact sur les trésoreries des petites entreprises expliquent probablement ce résultat. ET c’est un entrepreneur sur 4 (26%) qui déclare que la relation s’st dégradée dans ce contexte de récession.

47% des dirigeants de TPE ont sollicité leur établissement bancaire ai cours des 18 mois. Un taux identique à celui de 2010. En moyenne, 76% de ces demandes ont été satisfaites. L’augmentation des garanties exigées par les établissements est en revanche montrée du doigt par 76% des entrepreneurs (contre 21% sucement en 2010).

12% seulement des dirigeants des TPE déclarent avoir été informés des conséquences des nouvelles normes de virement et prélèvements bancaires SEPA (Single Euro Payments Area) sur leur activité. Ce nouveau dispositif européen entrera pourtant en vugeur dès le 1er février 2014. Pourtant la migration informatique des moyens de paiement et des outils de gestion que doivent réaliser les professionnels pour se conformer au système SEPA, implique des investissements parfois lourds.

Méthodologie : Tous les mois, près de 70 centres de gestion agréés (CGA), répartis sur l’ensemble du territoire national, transmettent les chiffres d’affaires, rendus anonymes, de leurs adhérents à la Fédération. Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services. L’évolution des activités est pondérée par le nombre d’entreprises recensées par l’INSEE dans chaque secteur considéré. Un questionnaire est parallèlement adressé chaque trimestre à près de 2 000 petites entreprises représentatives, permettant d’établir le baromètre du moral des dirigeants et de leurs intentions d’investissement et de recrutement. Etude réalisée en partenariat avec la Banque Populaire.